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mercredi, 08 juin 2022

Le puits des Pénitents : premières pages

PUITS-PENITENTS 1ere.jpg

Après "Avril à Cluny" paru l'an dernier, la nouvelle enquête du détective privé Brice Noval, "Le puits des Pénitents", se déroule aussi à Cluny et environs.

Alice Plassard, âgée de 17 ans, a disparu depuis une semaine.
La mère de la jeune fille demande au détective privé Brice Noval de mener des recherches, parallèlement à l’enquête officielle de la gendarmerie.
Alice a-t-elle fait une simple fugue ? A-t-elle été victime d’une mauvaise rencontre ? Son beau-père, son amant Cyril ou sa meilleure amie Amélie sont-ils impliqués dans sa disparition ? Aurait-elle rejoint une secte ?
L’enquête de Brice Noval, menée tambour battant dans les divers quartiers de Cluny, s’oriente bientôt vers le puits des Pénitents, sur lequel s’échangent de mystérieux messages…

Vous pourrez lire ci-dessous les premières pages du premier chapitre.

*

 

Deux mois. Deux mois que je n'avais revu Alexandre Schweitzer. Ses hautes fonctions de commissaire divisionnaire, directeur de cabinet du préfet délégué à la sécurité, l'accaparaient à Lyon, et il n'était pas revenu dans sa maison de campagne du Gros-Chigy. Nos discussions animées autour d'une bière ou d'un café me manquaient. Mais au début de la semaine, il m'avait avisé par SMS qu'il viendrait en Saône-et-Loire pour quelques jours, comptant arriver le premier mai.

Le samedi 2 mai me semblait donc une date toute indiquée pour lui rendre visite. En milieu de matinée, sous un ciel bleu sans le moindre nuage, j'avais pris la route pour gagner le village de Saint-André-le-Désert, puis le hameau du Gros-Chigy, heureux à la perspective de retrouver ce cher commissaire. Un plaisir par anticipation, bientôt contrarié en découvrant sa maison fermée. Contrairement à ce qu'il m'avait annoncé, Alexandre n'était pas là. Alors que la maison mitoyenne avait ses fenêtres largement ouvertes sur la douce tiédeur du printemps, celle de Schweitzer avait tous ses volets clos.

Je garai ma Clio devant l'imposante bâtisse, traversai la petite cour et montai les cinq marches de pierre menant à la porte d'entrée. Qui sait ? Pas question de repartir sans vérifier, mon ami était peut-être endormi, profitant de son premier jour de congé pour faire la grasse matinée. J'appuyai sur la sonnette, puis frappai sur le bois de la porte.

Pas de réponse. Je renouvelai l'opération, sans plus de succès. Machinalement, je me penchai pour regarder par le trou de la serrure.

- Vous faites quoi ?

Je ne l'avais pas vu venir, celle-là. D'ailleurs je lui tournais le dos. Le ton de la voix rauque n'avait rien d'accueillant. Me retournant, je découvris une femme d'une cinquantaine d'années, un tablier de cuisine noué autour de son gros ventre. Elle n'était pas très grande, mais imposante, aussi large que haute. Ses bras gras et puissants, débordant d'un T-shirt grisé, pendaient de chaque côté du corps, les poings à demi-fermés comme prêts à dégainer. Sa tête carrée aux cheveux courts, ses traits grossiers, et ces poils de moustache bruns clairsemés qui retombaient sur sa lèvre supérieure lui donnaient un air hommasse.

Elle se campait au bas de l'escalier, au milieu de la première marche, m'interdisant toute fuite. J'étais fait comme un rat, coincé en haut des marches, entre les deux rampes de fer forgé, la porte close et la massive matrone. Je n'avais d'autre choix que de répondre à sa question.

- Bonjour, madame, je venais rendre visite à monsieur Schweitzer.

- Vous êtes qui ?

L'interrogatoire était lancé, et promettait d'être impitoyable : elle ne m'avait pas rendu la politesse.

- Je suis Brice Noval. Un ami d'Alexandre.

- Il ne m'a jamais parlé de vous, dit-elle d'un ton suspicieux, voire agressif. Ses yeux ne quittaient pas les miens, et redoublaient d'intensité comme si elle me mettait en joue. Un vrai dragon femelle ! La confiance ne régnait pas au Gros-Chigy !

- C'est normal, me défendis-je. Je l'ai surtout connu à Lyon, et je ne suis pas venu souvent ici.

Puis je me repris, prenant conscience de l'absurdité de la situation. Je n'allais pas me sentir coupable parce que je rendais visite à un ami ! Je n'avais rien d'un criminel. J'étais Brice Noval, l'enquêteur chevronné. Quasiment un représentant des forces de l'ordre, si l'on peut assimiler un détective privé à la police ! Je descendis trois marches jusqu'à me retrouver nez à nez avec le garde-chiourme. Enfin LA garde-chiourme, pour féminiser les noms de professions.

- Tant pis. Je reviendrai. Au revoir, madame.

Je n'eus pas à la bousculer pour passer. Elle me tourna le dos sans répondre et regagna ses pénates, à savoir la maison mitoyenne.

 

La matinée commençait mal. Près de vingt kilomètres pour rien, le double en comptant le retour. Et cette chienne de garde, qui avait bien failli me mordre. Mécontent de moi-même et du reste, je m'installai au volant de ma Clio, mis le contact. Et au moment d'actionner mon clignotant, je vis apparaître dans le rétroviseur un gros SUV noir qui se gara derrière moi. Je reconnus le véhicule de Schweitzer.

Nous sortîmes simultanément de nos voitures, moi de ma vieille guimbarde, lui de son GLB Mercedes. Je retrouvai ce bon Schweitzer à la forte carrure, sa poignée de main généreuse, ses yeux vifs et noirs pétillant de malice, et son large sourire dans sa face de lune (enfin, de pleine lune, est-il besoin de le préciser ?)

- Bonjour, Brice. Excusez-moi de vous avoir fait faux bond. Je pensais venir hier, mais j'ai été retenu à Lyon. Le nouveau préfet délégué ne peut pas se passer de moi ! Vous êtes là depuis longtemps ?

- Je viens d'arriver.

En peu de mots, je lui fis part de mes émotions du matin. Du contrôle policier sauvage que je venais de subir.

- Vous êtes bien gardé, avec cette voisine ! Un vrai cerbère !

- Ah ! Simone ! Elle a un aspect un peu bourru, concéda Schweitzer, mais c'est une personne de confiance. Comme elle habite la maison à côté depuis une dizaine d'années, je lui ai laissé un double des clés, pour qu'elle puisse intervenir en cas de besoin. C'est l'idéal de pouvoir compter sur ses voisins. De plus, tous les gens du village sont à cran, en ce moment. Il y a eu plusieurs cambriolages dans le bourg de Saint-André, et même ici, au Gros-Chigy.

- Je vois que Lyon n'a pas le monopole de l'insécurité !

- C'est hélas vrai. Les voleurs sont partout, aucun coin n'est épargné. La commune soutient le dispositif VOISINS VIGILANTS. Et Simone - Simone Genin – en fait partie et prend son rôle très au sérieux. Qui plus est, compléta-t-il, elle est lyonnaise d'origine. Ça crée des liens !

- Eh oui, le gang des Lyonnais, commentai-je, faisant allusion à une bande criminelle célèbre.

Je pensai soudain que ma présence pouvait être gênante pour Alexandre, qui arrivait à peine et n'avait pas encore ouvert sa maison. Je ne voulais pas paraître importun.

- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, le moment est mal choisi. Je vous laisse vous installer, et je repasserai cet après-midi si vous êtes libre.

Schweitzer me posa la main sur l'épaule.

- Vous ne me dérangez pas du tout. Vous n'allez pas repartir comme ça. Laissez-moi seulement le temps d'ouvrir la baraque, de décharger mes affaires... Vous n'avez qu'à vous installer dans le salon. Je ferai le café tout à l'heure.

Et il m'entraîna dans la maison, dont il commença à aérer les pièces qui sentaient le renfermé après sa longue absence. Je m'assis dans un grand fauteuil du salon, face à la vieille cheminée. Le portrait d'une femme jeune trônait sur le manteau, au dessus du foyer. Un beau visage aux lignes pures, des yeux clairs, des cheveux longs d'un blond vénitien. Certainement celui de son épouse morte, un drame qu'il n'évoquait jamais et dont j'avais eu connaissance par une de ses secrétaires à la préfecture.

- Tenez, pour patienter, voici le journal que j'ai pris à Cluny.

Et il me tendit le Journal de Saône-et-Loire, que l'on appelle en raccourci le JSL.

C'était l'édition de Mâcon, datée du jour. Je passai vite les infos nationales et internationales, que je connaissais déjà pour les avoir lues sur internet, et consultai les pages locales du Clunisois.

Un grand article illustré d'une photo attira mon attention.

CLUNY : disparition inquiétante d'une jeune fille de 17 ans.

L'adolescente a quitté le domicile familial depuis une semaine et n'a plus donné de nouvelles depuis. Les gendarmes ont décidé de lancer un appel à témoin.

Sous ce chapeau en caractères gras, figurait la suite de l'article.

(...)

Présentation de l'ouvrage sur le site de l'éditeur

 

 

dimanche, 15 mai 2022

Le puits des Pénitents

Vient de paraître :

Le puits des Pénitents

de Jean-Jacques NUEL

éditions Héraclite

 

le puits des pénitents,avril à cluny,jean-jacques nuel,éditions héraclite,cluny,brice novalDans la ville de Cluny, Alice Plassard, âgée de 17 ans, a disparu depuis une semaine.
La mère de la jeune fille demande au détective privé Brice Noval de mener des recherches, parallèlement à l’enquête officielle de la gendarmerie.
Alice a-t-elle fait une simple fugue ? A-t-elle été victime d’une mauvaise rencontre ? Son beau-père, son amant Cyril ou sa meilleure amie Amélie sont-ils impliqués dans sa disparition ? Aurait-elle rejoint une secte ?
L’enquête de Brice Noval, menée tambour battant dans les divers quartiers de la ville, s’oriente bientôt vers le puits des Pénitents, sur lequel s’échangent de mystérieux messages…


Après le succès du précédent polar "Avril à Cluny", découvrez une nouvelle enquête du détective privé Brice Noval entre Cluny et Lyon.


978-2-900311-78-3
17 Euros

En vente en librairies

et sur le site de l'éditeur

 

vendredi, 18 juin 2021

Avril à Cluny

1ere de couverture Avril a- Cluny.jpgVient de paraître :

Avril à Cluny

polar

éditions Héraclite

Collection "Terres de Bourgogne"

 

Venant de quitter Lyon pour s'installer en Bourgogne, le détective privé Brice Noval espère profiter d'une tranquille retraite dans sa maison près de Cluny. Mais le meurtre d'un libraire, le fantôme d'un moine noir errant dans les rues la nuit et une jeune femme venant lui demander son aide vont le pousser à reprendre du service.

Commence alors une enquête mouvementée dans la ville de Cluny, qui est aussi l'occasion de revisiter ses mille ans d'histoire et de (re)découvrir pourquoi et comment la grande abbaye a presque entièrement disparu.

*

Ce roman policier m'a été inspiré par la cité de Cluny, près de laquelle je vis depuis quelques années. J'ai voulu rendre hommage à cette ville, à son histoire millénaire, aux moines bâtisseurs, aux scribes et enlumineurs, à ce fabuleux passé dont il ne reste plus guère de traces visibles. Après le temps de l'oeuvre vient l'oeuvre du temps, qui détruit les monuments et efface leur mémoire, si les hommes ne prennent garde à la préserver.

Un roman de 168 pages, format 22 x 13 cm, 16 euros.

Disponible sur le site de l'éditeur.

Me contacter si vous désirez un exemplaire dédicacé. Il vous sera expédié au prix de 20 euros port compris.

 

mercredi, 03 mars 2021

HERMES BABY

hermes_couv.jpgVient de paraître :

HERMES BABY

ma machine à écrire

La Boucherie littéraire

collection "carné poétique"

 

Commercialisée dès 1935 par le constructeur suisse Paillard, l'Hermes baby a été la star des machines à écrire portatives du 20e siècle. Avec son poids léger, son faible encombrement, sa ligne élégante, sa coque pratique et solide, elle a supplanté l'Underwood auprès des écrivains nomades et voyageurs. Elle a été l'inséparable compagne des écrivains Hemingway, Kerouac, Ionesco, Max Frisch ou Françoise Sagan. Hermes baby fut une révolution dans l'écriture, "le premier laptop de l'histoire", selon Jacques Perrier, propriétaire du musée de la machine à écrire de Lausanne.

Par ce recueil, j'ai voulu rendre hommage à la machine qui m'a suivi et aidé pendant près de trois décennies, avant l'apparition de l'ordinateur et du traitement de texte. Entre nostalgie et humour, HERMES BABY évoque la vie d'un auteur, ses difficultés avec les éditeurs, ou ses métiers alimentaires.

L'originalité de la collection "carné poétique" des éditions la Boucherie littéraire est d'offrir un livre-objet hybride à mi-chemin entre le carnet blanc et le livre imprimé. L'éditeur Antoine Gallardo précise : "Ainsi, dans le steak de tous les jours, une poésie originale de vingt pages est prise en sandwich entre quarante pages vierges laissées à la création du lecteur."

 

hb.jpg

j'avais autrefois une petite machine

à écrire

portative

qui portait un nom

magnifique

HERMES BABY

 

je lui avais donné le diminutif

affectueux de

BABY

comme à une petite amie

 

elle m'a suivi

2 ou 3 décennies

dans tous mes déménagements

parfois même en voyage

elle a connu mes amis

mes amours mes ruptures

et les aléas de ma vie

 

je lui confiais des textes

dont j'exagérais l'importance

et sur lesquels elle ne portait

aucun jugement de valeur

 

Le livre est disponible en librairie le 5 mars 2021.

HERMES BABY sur le site de l'éditeur

 

 

jeudi, 26 novembre 2020

Chassez le mégalo... (dossier critique)

journal d'un mégalo,chassez le mégalo il revient à vélo,cactus inébranlable,jean-jacques nuelDepuis sa parution en août 2020, le recueil d'aphorismes "Chassez le mégalo, il revient à vélo", publié par Cactus Inébranlable, a été l'objet de plusieurs articles critiques (certains mentionnant aussi le précédent "Journal d'un mégalo" paru en 2018 aux mêmes éditions).

Un article de Denis Billamboz

Un article de Christian Cottet-Emard

Un article de Jean-Pierre Longre

Un article de François-Xavier Farine

 

Descriptif de l'ouvrage.

 

 

 

lundi, 16 novembre 2020

Mémoire cash

Vient de paraître :

Mémoire cash

(poésies)

éditions Gros Textes

 

poésie,gros textes,mémoire cash,jean-jacques nuel

 

la qualité du café s’est nettement

améliorée
dans les stations d’autoroute
depuis ces années lointaines
où il n’était qu’un breuvage acide
et infect


sur l’écran tactile du distributeur
tu choisis un
expresso
pur arabica sans sucre
insères une pièce de 2 euros
et récupères la monnaie


tu bois ton café brûlant
debout devant une table haute
les yeux perdus sur le parking désert
en songeant à tout ce chemin
parcouru
et au peu qu’il te reste
à faire

 

Disponible sur le site de l'éditeur

 

ou me contacter pour un exemplaire dédicacé.

Un recueil de 84 pages, format 14 x 20 cm

10 € + 3, 50 € de port.

 

lundi, 24 août 2020

Mon actualité littéraire - lettre n° 1 -septembre 2020

(Cette lettre d'information a été envoyée par messagerie à une centaine d'abonnés.)

Le retour du mégalo !

Après Journal d'un mégalo, paru en 2018 chez Cactus Inébranlable, voici la suite, sortie en août 2020 chez le même éditeur :

Chassez le mégalo, il revient à vélo.

Chassezlemégalo.jpgUn ensemble de plus de 400 aphorismes humoristiques, dont certains étaient parus dans la magazine d'humour Fluide Glacial.

Extraits :

"Ma mère et moi, nous nous disputons souvent pour savoir qui était le principal interprète dans la scène de ma naissance."

"Depuis le jour béni de ma naissance, on peut enfin affirmer que Dieu a créé l'homme à son image."

"A l'école, au collège, au lycée, les professeurs m'attribuaient des notes comprises entre 20 sur 20 et l'infini sur 20."

"Je me réveille plusieurs fois au cours de la nuit pour vérifier que je suis bien là."

"Après chaque bain de foule, je suis obligé de prendre une douche."

L'ouvrage est disponible sur le site de l'éditeur.

 

Vous pouvez aussi me contacter directement si vous désirez un exemplaire dédicacé.

*

Publication numérique d'un court récit :

L'hôtel de l'Enfer

hotelenfer.jpgDans l'attente d'une édition papier, ce récit est uniquement disponible en e-book.

"A l'hôtel de l'Enfer, les nouveaux clients étaient toujours mécontents de la chambre proposée. Ils descendaient furieux à la réception et demandaient à en changer sur un ton virulent, n'hésitant pas à faire un scandale devant les autres pensionnaires vautrés sur les canapés. La direction conciliante leur attribuait volontiers une nouvelle chambre, mais invariablement celle-ci était pire que la précédente."

Un récit étrange, sous le signe de l'humour noir. Une version moderne de l'Enfer de Dante, dans un hôtel cauchemardesque.

Pour se procurer L'Hôtel de l'Enfer.

 

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Théâtre

Mon récit Une saison avec Dieu, paru en 2019 aux éditions Le Pont du Change, va faire l'objet d'une adaptation théâtrale par le comédien Philippe Borrini.

LE COLOCATAIRE, qui reprend une large partie du texte original, est une lecture théâtralisée d'une heure 30 environ : Philippe Borrini sera sur scène en compagnie de la musicienne Annabelle Rogelet.

Les premières représentations auront lieu dans les prochains mois, d'abord à Cluny.

L'ouvrage est toujours disponible chez l'éditeur

 

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Poésie

L'année 2021 sera placée sous le signe de la poésie avec la publication de plusieurs de mes recueils.

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Salons

En cette fin d'année 2020, je serai présent sur les salons suivants :

dimanche 4 octobre, Mancey (71) ;

dimanche 11 octobre, Attignat (01, sous réserves) ;

dimanche 18 octobre, Blanzy (71) ;

samedi 24 et dimanche 25 novembre, Cluny (71) ;

samedi 31 octobre, Toulon-sur-Arroux (71).

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